Rue Catherine Krieps-Welbes

Rue Catherine Krieps-Welbes

Municipality not set
Résistante pendant la 2e Guerre Mondiale
Nom
Catherine
Welbes
Année de naissance
1881
Année de décès
1954
Lieux de résidence
Differdange

Who is she?

Catherine Welbes, née en 1881, habite, ensemble avec son mari Alex Krieps, à Differdange, rue de la poste. Les conjoints ont trois enfants, Marguerite, Mathias (mieux connu sous le nom d’Albert) et Emile. Ils exploitent une petite ferme agricole et une scierie. En 1932, la famille est, pour une première fois, mise à une rude épreuve : Alex Krieps perd la vie suite à un accident tragique.


Quelques années plus tard, l’invasion des troupes allemandes inflige de nouveaux malheurs à cette famille qui s’est ralliée à la Résistance et qui offre refuge aux réfractaires. La fille Marguerite et son époux François Graeve, qui habitent également dans la maison familiale, deviennent passeurs. Ensemble avec Josy Goerres, le fils Emile crée l’organisation « Service d’Action et de Renseignement des Patriotes Indépendants » (SAR-PI-MEN). Leur mission : faire passer les Luxembourgeois et les prisonniers de guerre en France.

Emile Krieps sera arrêté par la Gestapo, relâché du camp de Hinzert, il réussira à rejoindre finalement Londres. Suite à une dénonciation, le couple Graeve doit prendre la fuite. Les Allemands interrogent Catherine Krieps-Welbes dans sa cuisine sur le séjour de sa fille Marguerite, sans soupçonner que sous le banc de la cuisine se cache un jeune Luxembourgeois. La situation devient critique lorsqu’une photo tombe de la main de l’interrogateur : le jeune Luxembourgeois risque d’être vu. De sang froid, Catherine Krieps-Welbes ramasse rapidement la photo avant que le réfractaire ne puisse être trouvé.


Acharnés à retrouver sa fille, les occupants allemands vont jusqu’à arrêter Catherine et son fils Albert. Dans la Villa Pauly, cette femme, âgée d’une soixantaine d’années, et le jeune homme subissent d’horribles supplices. Albert est emmené au camp de concentration à Hinzert. Catherine Krieps-Welbes sera emprisonnée au Grund pendant 6 jours pour être relâchée ensuite, faute de preuve.² Même si elle trouve refuge chez sa sœur à Vianden, l’incertitude quant au sort de ses enfants l’accable de plus en plus.
Le soulagement est grand quand la mère retrouve ses enfants sains et saufs après la guerre.


Catherine Krieps-Welbes reçoit la Croix de la Résistance. Elle s’éteint en 1954

Aperçu de rues