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Rue Lydie Schmit

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Femme politique luxembourgeoise
Présidente du parti ouvrier luxembourgeois, présidente de la "Sozialistische Fraueninternationale", militante pour les droits des femmes
Nom
Lydie
Schmit
Année de naissance
1939
Année de décès
1988
Lieux de résidence
Esch-sur-Alzette

Who is she?

Née le 31 janvier à Esch-sur-Alzette, Lydie Schmit est originaire d’une famille ouvrière. Elle obtient un doctorat en philosophie et lettres et devient professeur dans l’enseignement secondaire. Son travail de candidature pour l’admission à la fonction d’enseignante „Beitrag zur geschichtlichen Entwicklung der Luxemburger Gewerkschaften“ (Contribution sur le développement historique des syndicats luxembourgeois) montre déjà son intérêt pour le mouvement ouvrier. A partir des années 1970, la politique occupe une place importante dans sa vie: elle devient membre du parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP) dont elle assurera la présidence à partir de 1974. Elle est la première femme à détenir un tel poste, après une scission du parti. Lydie Schmit s’engage également dans la politique communale à Schifflange (1976-1988) et devient secrétaire générale des «Femmes socialistes».

En 1979, elle est élue au parlement, mais après une année elle se retire de la politique nationale pour réintégrer son travail. En 1980, elle devient présidente de la «Sozialistische Fraueninternationale» et par là, automatiquement, vice-présidente de la «Sozialistische Internationale».En 1984, elle est élue députée européenne. Au Parlement Européen, elle s’intéresse surtout à la politique des femmes et à la solidarité internationale. A cette époque, elle noue des contacts avec de nombreuses personnalités internationales de la gauche comme Olof Palme, Willy Brandt ou Mario Soares. Elle milite sans équivoque contre toutes les guerres, contre la glorification du militarisme et principalement contre l'énergie nucléaire et ses multiples dangers.

Mais en même temps, elle s’engage de plus en plus pour les droits des femmes au sein de l’Internationale socialiste. Ainsi fait-elle passer une résolution d’après laquelle tous les partis socialistes sont censés introduire dans leurs instances la parité hommes/femmes.


Voyageuse passionnée, Lydie Schmit s’intéresse aux sujets les plus divers, du pacifisme à la défense de l’environnement. Ainsi, elle s’adresse au directeur des Archives Paul Spang, en 1979, dans le but de lui confier ses documents de nature tant publique que privée.

Lorsqu’elle meurt le 7 avril 1988 des suites d’une maladie grave, Mars di Bartolomeo écrit dans sa nécrologie :

«Lydie Schmit n’était pas une femme politique pragmatique. Elle aimait pouvoir rêver à de grands buts à atteindre et était d’avis qu’on pouvait très bien se fixer un but plus haut que celui qu’on se croit capable d’atteindre dans l’immédiat, sans pour autant être utopiste ou irréaliste.»

A l’occasion du 25e anniversaire de la disparition de cette femme politique, la Fondation Lydie Schmit a publié sa biographie et les Archives nationales proposent un tour à travers son fonds privé afin d’en illustrer la richesse et l’importance de la conservation de ce type de documents.

Sources:
● Archives Nationales de Luxembourg.
● 100 Joer Internationalen Fraendag, CID-femmes Portrait Lydie Schmit – Une Socialiste intègre (http://fraendag.lu/fr/personlichkeiten/lydie-schmit-1939-1988).
● Schoul Scheffleng - Jean Hansen http://www.schoulscheffleng.lu

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